LISTE DES PUBLICATIONS A VOCATION SCIENTIFIQUE DE QUENTIN LEPLAT

Publications à vocation scientifique et indépendante de l’auteur du blog :

VOIR LES RÉSUMES CI DESSOUS


  • Proportions des statues menhirs de l’Aveyron, unité de mesure et implantation géométrique des dolmens. Quentin Leplat (mars 2017)
    • Résumé :

      L’étude statistique des proportions des statues menhirs du massif central révèle le choix d’un rapport de proportion entre la hauteur et la largeur des menhirs. L’étude des dessins sur ces stèles semble également nous renseigner sur l’usage de principes modulaires à base de carrés. La comparaison des proportions de ces menhirs avec des dimensions aléatoires met en évidence l’usage du double carré dans le choix des proportions de ces statues menhirs. Contre toute attente, l’unité de mesure en nombre entier qui se dégage de l’étude statistique de ces statues menhirs est l’unité métrique. Cette dernière observation statistique bien que factuelle, est très difficile à expliquer.

       


Résumé :

L’étude de l’implantation des mégalithes au pied du Massif du Sancy met en évidence des choix très précis d’occupation de l’espace. Les menhirs et dolmens ont été installés de manière à révéler des figures géométriques simples, et ils sont parfaitement axés sur les points cardinaux. La précision avec laquelle ces monuments ont été installés est démontrée par une étude statistique et de probabilité. Les distances séparant les mégalithes confirment également cette volonté de rationaliser l’espace. Leurs études statistiques révèlent enfin des unités de mesure, telles que le yard mégalithique (82,9615 cm) découvert en 1955 par le professeur A. Thom, mais aussi l’usage inattendu du yard impérial anglais (91,45 cm) et du mètre (100,008 cm).

 


Résumé :

En mesurant toutes les distances dans un ensemble mégalithique, nous avons analysé avec un algorithme qui teste pas à pas toutes les unités de mesures possibles. En nous appuyant sur des calculs de probabilités, nous pouvons voir si les mégalithes en plus d’être disposés de manière géométrique, sont disposés avec des unités de mesure.
Les unités de mesures que nous avons constatées apportent un éclairage nouveau sur les peuples d’avant et leur connaissance des dimensions de la terre. Ainsi, outre le yard mégalithique, on découvre que le mètre, le yard anglais ou la seconde d’arc, sont des unités redondantes dans les unités de mesure des mégalithes du Massif du Sancy.


  • Étude métrologique de la coudée royale égyptienne. Octobre 2017
    • Résumé :

      Les premières observations métrologiques de la coudée royale égyptienne, au 19ème siècle, mentionnent que celle-ci est divisée en 28 doigts. 4 de ces doigts seraient de longueur plus grande que les 24 doigts qui constituent la coudée courte. Par la suite, peu d’auteurs se sont intéressés à cette variation dans la taille des doigts, mettant cela sur le compte d’une imprécision dans la reproduction des coudées en bois.

      Toutefois, une étude métrologique de ces variations met en évidence l’existence de deux mesures de 1,852 cm et 1,975 cm pour les doigts qui constituent la coudée royale égyptienne. Ces doigts permettent de faire le lien entre la métrologie égyptienne et les mesures connues dans l’Antiquité telles que le pied romain, la coudée de Nippur ou le yard mégalithique.

      La coudée royale égyptienne, de 52,36 cm, est donc constituée de 24 doigts courts de 1,852 cm et 4 doigts longs de 1,975 cm. La coudée courte et la coudée-remen, qui sont deux autres mesures connues en Égypte ancienne, viennent ici trouver leur place avec précision, puisque la coudée-remen mesure 20 doigts de 1,852 cm, et la coudée courte 24 doigts de 1,852 cm.

      Le doigt long de la coudée royale semble être une fraction du pied de Nippur. Ce dernier étant issue du yard mégalithique.

      L’idée que les mesures employées chez les Romains, les Grecs, et les Egyptiens, sont issues d’une très ancienne mesure des peuples mégalithiques 3000 ans avant l’érection des grandes pyramides devient pertinente.


  • La coudée Nilométrique de la Pyramide de Khéphren. Octobre 2017
    • Résumé :

      Les observations métrologiques des savants Français lors de la campagne d’Égypte mentionnent l’existence d’une coudée dite « nilométrique ». Celle-ci mesure 53,93 ± 0,01 cm, d’après les mesures effectuées sur des piliers gradués servant à mesurer les crues du Nil. Cette mesure employée dans le monde arabo musulman, semble trouver son origine dans les dimensions des monuments Egyptiens.

      Cette coudée est celle qui a servi, entre autres, à la construction de la pyramide de Khephren. En effet, la base de la pyramide mesure exactement 400 coudées Nilométriques ± 0,07%, et la hauteur 266,66 coudées ± 0,07%.

      Le rapport de 101 à 104 entre la coudée Nilométrique et la coudée dite « royale » montre qu’il ne s’agit pas d’une approximation de la coudée royale, mais bien d’une extension de 3 unités centésimales de cette dernière. Plus étonnant est le rapport de 100 à 104 (ou 25 à 26) entre la coudée de Nippur et la coudée Nilométrique, mettant en évidence une origine commune à la coudée Sumérienne et la coudée nilométrique.

      Cette découverte prolonge les observations du métrologiste Allemand Rottländer qui a démontré que la coudée de Nippur est une ancienne mesure du Yard mégalithique.

      Enfin, la coudée nilométrique, contre toute attente, semble confirmer la connaissance de l’unité métrique par les bâtisseurs des pyramides, puisque la coudée nilométrique mesure 1/3 de 1,618 mètres ± 0,001, soit un tiers du nombre d’or en mètres.

       


  • Validation statistique et méthodique des stratégies d’implantations géométriques et métrologiques des pyramides de basse Egypte. Décembre 2017.
    • Résumé :

      Au vu du résultat des premières recherches égyptologiques menées au 19ème siècle, plusieurs savants Français envisagèrent que les anciens Égyptiens avaient une connaissance précise de la taille de la Terre. Pour une raison obscure, les chercheurs qui suivirent mirent de côté cette idée, attribuant les constats de leurs prédécesseurs au hasard. Pourtant, les explications des métrologistes Jomard et Gosselin étaient solidement étayées par des faits indubitables, et leurs recherches sont encore en grande partie valides de nos jours.

      Cette étude reprend des recherches menées en 2011 (Miroslav Verner) et 2015 (Howard Crowhurst) qui renforcent l’idée que les anciens Égyptiens possédaient des moyens de géolocalisation très précis, et qu’ils implantèrent leurs pyramides le long du Nil en suivant des principes géométriques et métrologiques très rigoureux. Nous montrerons que ces recherches sont valides d’un point de vue statistique, géodésique et métrologique, ce qui démontre que les anciens Égyptiens avaient effectivement une connaissance très précise de la taille de la Terre, et une capacité moderne d’implantation de leurs monuments les uns par rapport aux autres sur de très longues distances (plusieurs kilomètres, voire plusieurs dizaines de kilomètres)


ÉTUDE STATISTIQUE ET SYSTÉMATIQUE DES UNITÉS DE MESURE employées pour dimensionner les portes d’entrée des Églises du onzième au dix-huitième siècle.

  • Résumé :
    • À partir d’un échantillon réalisé dans un secteur géographique donné, en mesurant les dimensions des portes d’entrée d’églises, chapelles et abbatiales du secteur, nous observons une redondance dans les unités de mesure employées entre le 11ème et le 18ème siècle.

      Les unités de mesure les plus redondantes sont 33,3 cm, 20 cm, 31,4 cm, 52,3 cm, 86,6 cm et 38,9 cm. Ces unités révèlent l’usage du mètre (1/3 m = 33,33 cm, 1/5 m = 20 cm), de la coudée égyptienne (52,3 cm = 1 coudée, 5/3 de coudée = 31,4 cm), d’une variante du « pied de roi » de 32,48 cm (43,3 et 86,6 cm qui mesurent 4/3 et 8/3 de pied de roi) et enfin le pouce romain 1,852 cm (21×1,852 = 38,9cm).

      Ces observations factuelles et statistiques suggèrent que les unités de mesure telles que la coudée et le mètre se sont transmises au cours des millénaires de notre Histoire, jusque dans les sociétés de bâtisseurs que l’on appelle les « Compagnons » qui sont souvent à l’origine des grandes constructions européennes réalisées entre le 11ème et le 18ème siècle. L’hypothèse proposée par certains auteurs, à savoir que la connaissance d’une mesure identique à l’unité métrique aurait existé avant les travaux de Méchain et Delambre (fin 18ème), se trouve ici confirmée. Le mètre est une unité de mesure très ancienne issue des dimensions de la Terre. Les découvertes métrologiques des savants qui se sont rendus en Égypte sous Napoléon avaient d’ailleurs signalé dans leur compte-rendu que tout portait à croire que les anciens Égyptiens avaient déjà mesuré la Terre.

      La coudée de Nippur, la coudée égyptienne, le pied romain ou grec, le « pied drusien », le yard mégalithique et le mètre, sont des unités de mesure qui présentent des imbrications évidentes, attestant d’une métrologie ancienne à l’origine de toutes les autres. Une mesure reculée dans le temps et très précise de la Terre (datant du néolithique ?) s’est répandue dans tous les systèmes de mesure avec des variations sur le nombre d’unités de base, ce qui donne l’impression trompeuse que ces unités n’ont aucun rapport.

      Mots-clefs :

      Métrologie antique, métrologie du Moyen-âge, métrologie de la Renaissance, étude statistique, mètre, coudée, toise, pied, doigt, coudée, yard mégalithique, stade.


LE YARD MÉGALITHIQUE, PREMIER ÉTALON DE LA TERRE À L’ÉPOQUE NÉOLITHIQUE. 2018

RÉSUMÉ :

Le yard mégalithique est la plus ancienne unité de mesure dont nous ayons retrouvé la trace. Son existence remonte à l’époque où les humains érigèrent menhirs et dolmens, soit 4500 ans environ avant notre ère. Cette unité de mesure fut trouvée par le professeur Alexander Thom de manière statistique, dans un premier temps en mesurant des centaines de cercles de pierre, puis dans un second temps sur de plus longues distances entre des monuments mégalithiques majeurs, ces dernières années.

Le lien entre le yard mégalithique et les autres mesures de l’Antiquité vient confirmer l’importance fondamentale de cette unité qui, quelques millénaires plus tard, sera répliquée dans la vallée du Tigre et de l’Euphrate, par les Sumériens : le yard mégalithique, mesurant exactement 3 pieds de Nippur, et la toise mégalithique, mesurant 4 coudées de Nippur. Plus étonnant encore, il faut 7 pieds romains pour obtenir la toise mégalithique, et de fait, il faut 7 palmes romaines pour obtenir la coudée de de Nippur. Ces liens métrologiques démontrent que les plus anciennes mesures connues se sont transmises de manière étonnante, et sont étalonnées avec finesse sur la taille et la forme de la planète Terre.

La précision avec laquelle cette mesure se retrouve sur un vaste territoire permet de dire qu’elle fut déterminée et conservée avec une extrême rigueur. Nous montrons que le yard mégalithique, aussi étonnant que cela puisse paraître, est issu de la mesure de la Terre, et notamment du degré de méridien à l’Équateur terrestre. Si la valeur de la toise mégalithique varie sensiblement entre 207,33 cm et 207,44 cm, il semble que ce soit pour répondre à des caractéristiques géodésiques sur la base de principes géométriques simples. Nous examinons aussi l’hypothèse selon laquelle le yard mégalithique serait une mesure conventionnelle, reliant l’espace et le temps terrestres, via un pendule d’une longueur d’un demi yard.

Nous montrons également que le yard mégalithique est une mesure qui fut employée en Amérique du Sud à Cusco, dans le temple du Qoricancha, et au Mexique, sur le site de Teotihuacan… ce qui soulève des questions passionnantes quant à l’existence d’une science commune, qui se serait répandue sur tous les continents à une époque reculée difficile à cerner.

Enfin, nous démontrons que le yard mégalithique est une mesure liée géométriquement aux mesures anglaises actuelles et historiques, notamment au mile anglais qui mesure 1609,344 mètres.


ÉTUDE MÉTROLOGIQUE DU TEMPLE DU CORICANCHA À CUSCO AU PEROU.

RESUME :

Lors d’un séjour au Pérou, je pris le temps de mesurer avec un télémètre les deux salles du célèbre temple Pré-inca du Coricancha à Cusco. Les dimensions de ce monument révèlent une géométrie subtile et la connaissance du nombre d’or, exprimée à travers cette géométrie ainsi qu’à travers les nombres. De surcroît, ce temple révèle l’emploi d’unités de mesure anachroniques, puisque le mètre et le yard mégalithique sont les deux principales unités de mesure ayant servi à l’organisation géométrique du Coricancha. Leur utilisation est d’une telle évidence que ce constat bouscule radicalement nos croyances quant à l’origine des civilisations d’Amérique du Sud.
Outre ces deux mesures, on constate que la coudée royale égyptienne et la coudée nilométrique font aussi partie des unités de mesure employées. Toute la construction révèlent de manière simple et limpide l’emploi d’unités de mesure à priori sans aucun rapport entre elles, et très éloignées dans l’espace et le temps.
Les dimensions des salles du Coricancha sont une révolution pour notre vision classique de l’Histoire des premières grandes civilisations, car elles démontrent que des relations scientifiques ont existé entre l’ancien et le nouveau monde il y a plusieurs millénaires, par un peuple inconnu.


OBSERVATIONS ET ETUDE MÉTROLOGIQUE À TIWANAKU EN BOLIVIE.

RÉSUME :

Le site de Tiwanaku fut étudié et mesuré par l’Allemand Stubel à la fin du 19ème siècle. Ce de rnier avait mentionné dans ses plans de nombreuses mesures qui étaient des fractions simples ou entières du mètre. Ces observations étonnantes, sur des blocs de pierre parfaitement calibrés, interpellent. Lors de notre séjour en Bolivie, nous avons vérifié les mesures de Stubel et les avons complétées afin de trouver des indices supplémentaires permettant de confirmer ou d’infirmer l’usage du mètre en Bolivie, sur le site de Tiwanaku.

Or, nos mesures renforcent l’hypothèse selon laquelle plusieurs unités de mesures différentes (dont le mètre), employées en Europe et en Afrique durant l’Antiquité, furent aussi utilisées en Amérique du Sud, sur le site de Tiwanaku. L’emploi d’une mesure équivalente à notre mètre moderne se voit donc confirmée par les mesures de terrain de Stubel d’abord ainsi que par les nôtres ensuite. Comme nous l’avons dit, le mètre n’est pas la seule unité de mesure en jeu. En effet, nous avons constaté qu’au moins deux autres unités étaient employées là… l’une pour les enceintes des temples, qui mesure 44,72 cm ± 0,02, et la coudée « nilométrique » normalement employée en Égypte. Il est aussi possible qu’une unité de mesure identique au pied romain et au pied anglais fussent employées ici.

De telles observations, bien qu’anachroniques au regard des consensus historiques, viennent confirmer des observations similaires sur d’autres sites antiques, qui mettent en évidence que les bâtisseurs utilisaient plusieurs unités de mesure différentes, et qu’ils avaient la connaissance de la taille et des proportions de la Terre, dont fut extraite d’ailleurs cette mesure universelle qu’est le mètre. Tout porte à admettre l’évidence qu’une mesure précise de la Terre fût réalisée il y a très longtemps (au néolithique ?) par un peuple inconnu, et dont la connaissance s’est répandue sur tous les continents.

Ces unités de mesure sont employées avec des principes géométriques simples, en lien avec les caractéristiques astronomiques des levers solsticiaux à cette latitude.

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2 Commentaires

  1. J’aime beaucoup cette citation (L’intuition est à la conscience supérieure, ce que l’instinct est au cérébral, et le réflexe au corps. Georges Vermard exprime ce que je dis depuis que je suis étudiant puis enseignant, depuis que je me heurte à cette pensée cartésienne convenue qui bride la créativité par une démarche mathématique stérile d’enchaînements logiques.
    Les plus grandes découvertes scientifiques sont issues de l’observation et de l’intuition.

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