Préambule :
Sur le site Mayagis, les chercheurs ont identifié plus de 6000 foyers d’occupation Mayas. Il y a environ 360 sites mayas référencés qui sortent du lot, dont une trentaine considérée comme étant majeure. Attention, à ne pas utiliser tout et n’importe quoi pour établir une constellation. Il est évident que nous devons nous référer à des sites importants au sens sacré, car si des peuples ont souhaité marquer des constellations au sol, il ne l’ont pas fait avec des lieux-dits quelconques, ils ont de toute évidence opté pour des constructions importantes. Des traces d’habitations mineures, ne peuvent pas constituer un élément qu’on intègre dans le plan. Cela reviendrait à intégrer des lieux-dits avec des capitales, une ferme avec une cathédrale…
Il y a environ 117 cités importantes dont les 30 cités majeures. William Gadoury s’est surtout concentré sur les 117 cités importantes pour établir sa carte du ciel avec les cités Mayas. (Les quelques 240 autres sites ne sont pas des villes importantes, elles sont la plupart du temps invisibles de Google Earth, on a parfois retrouvé des stèles dressées (sorte de menhirs avec des dessins gravés), et quelques petites constructions autour.) Vous pouvez trouver une liste de ces sites sur la page Wikipédia qui permet de se faire une idée.
Les constellations :
Nous utilisons actuellement 88 constellations, ce n’est pas énorme en réalité. Cela représente quelques 900 étoiles environ. On nous explique que les constellations sont des constructions culturelles et subjectives, et donc, différentes d’un peuple à un autre afin de nous écarter de l’intérêt des travaux de William Gadoury. Mais ce n’est pas exact. Nous observons que les constellations dessinés par les peuples à travers les âges et dans le monde varient peu au regard du nombre d’étoiles dans le ciel. En fait, nous ne pouvons pas voir tant d’étoiles que ça à l’œil nu (3000 environ, et beaucoup moins à proximité des constellations du Zodiaque)
Il y a dans les constellations un principe universel, elles permettent de suivre la course de la terre autour du soleil, et que l’observation des constellations permet de déterminer les 12 mois de l’année, car le soleil est en relation avec ces constellations.
Cette représentation ci dessus illustre le caractère universel des constellations. En effet, au cours des 12 mois de l’année, on peut observer le soleil se lever ou se coucher dans différentes constellations. C’est pourquoi, ont retrouve des constellations quasiment identiques sur la plupart des continents. Les constellations étaient des repères pour évaluer la course de la terre autour du soleil.
Voici les constellations des Mayas qui correspondent aux constellations actuelles utilisées en Europe depuis longtemps. Comme vous pouvez le voir, ce sont les mêmes. La seule différence, c’est le nom, l’allégorie qu’on prête à un amas d’étoiles. La constellation du Scorpion ressemble à un Cerf Volant, mais ce n’est pas important, ce qui compte, c’est la présence de ces étoiles fixe, peu importe la façon de mettre des lignes entre ces étoiles. Le jeune William Gadoury n’a pas dit que les Mayas avaient tracé les mêmes lignes, il propose que les Mayas ont utilisé les mêmes groupements d’étoiles, donc les mêmes points.
Les Mayas semblaient aussi avoir 12 constellations majeures pour suivre la course de la terre autour du soleil. Ainsi Balam est la constellation du Capricorne, Zotz celle des poissons, Tzʼab Ek celle du Taureau, Sinan Ek celle du Scorpion…. Bref, les constellations ne sont pas des constructions au hasard, mais bien des repères objectifs physiques et universels. Les noms changent, la façon de relier les lignes change, mais pas la position des groupements d’étoiles qui forment les constellations.
En plus des 12 constellations majeures, il y en a quelques autres qui sont d’une grande importance, il s’agit évidement de la petite ourse, car cette dernière se trouvant dans la direction de l’axe de rotation de la terre, elle permet de situer le nord avec une relative précision. Toutes les étoiles bougent dans le ciel, sauf l’étoile polaire, qui immanquablement marque le centre du ciel vu de la terre. L’étoile Polaire et sa constellation en forme de petite casserole est reconnaissable. Elle est universelle, elle est le point de repère des voyageurs depuis la nuit des temps.
La constellation d’Orion aussi fait office de marqueur universel, ses 7 étoiles (4 pour le cadre et 3 pour la ceinture, ainsi que la nébuleuse d’Orion) sont visible partout sur la planète. Orion est le siège de contes et légendes aussi étonnantes que Blanche Neige par exemple, avec l’étoile Sirius symbolisant Blanche Neige, les 7 étoiles sont les 7 nains, et l’étoile rouge d’Aldébaran à l’opposée de Sirius n’est autre que la méchante reine. Orion est aussi la constellation phare des bâtisseurs des pyramides en Égypte qui se sont appuyés sur cette constellation dans la conception et l’implantation spatio-temporelle de leurs monuments.
Orion sert aussi à se repérer dans le ciel, car en suivant les trois étoiles du Baudrier on repère alors Sirius, l’étoile la plus brillante, et Aldébaran, une étoile rouge très brillante aussi.. L’image ci dessous illustre l’importance d’Orion en terme de repérage dans le ciel, et donc sur la terre.
La constellation du Lion, ou encore Cassiopée sont aussi des constellations très visibles dans le ciel, que nous parvenons à identifier et regrouper de façon quasi universelle.
Enfin, et surtout, William Gadoury, n’a cherché que les constellations qui sont bien visibles pour la latitude de l’empire Maya. Il a réussi à en placer 23, près de la moitié des constellations visibles à cette latitude.
Le choix des constellations n’est donc pas aléatoire du tout, il y a une part d’objectivité et universelle importante.
L’astronomie chez les Mayas
Pour les Mayas, l’Astronomie est une préoccupation scientifique majeur dès la période dite pré classique (-1600 à – 600). Ces peuples avaient établi des calendriers d’une très grande précision, pas seulement pour la terre. Ils avaient une parfaite connaissance des cycles des autres planètes. Et le plus intéressant, et qui devrait faire réfléchir ceux qui rejettent d’office l’hypothèse de William Gadoury, c’est que ces peuples intégraient dans leurs constructions ces constantes universelles que sont les cycles des astres. (Terre, Lune, Mars, Venus…) De nombreuses études scientifiques montrent qu’au sein d’une cité Maya, les monuments sacrés sont disposés avec une volonté géométrique en relation avec les cycles de ces astres. Ils les positionnaient en utilisant des distances précises en relation avec la durée des cycles, avec des angles permettant de respecter la courses des astres dans le ciel…. Les monuments sacrés d’une cité Maya ne sont pas disposés au hasard.
Quand on sait cela, en quoi est ce utopique que ces peuples aient aussi voulu disposer les cités entre elles en respectant certains principes stellaires ? Cette hypothèse est simple, elle n’a rien d’ubuesque au regard de ce que nous savons des connaissances astronomiques des Mayas.
Sur ce lien vous trouverez un document qui explique ce que je viens d’évoquer.
Je vais vous donner un autre exemple de la volonté d’implantation astronomique des temples de ces peuples d’Amérique Centrale. La photo ci dessous est extraite du livre : The Archéology Of Measurment. Il s’agit d’un article extrait d’une publication scientifique de John E Clark. Cet auteur explique que la cité du Temple de Tenochticlan a été conçue en disposant chaque monument à des distances en rapport avec des cycles astronomiques. Cela illustre la volonté des bâtisseurs de ces temples de ne pas faire les choses au hasard.
Reproduction des constellations.
La première constellation que j’ai voulu tester est la plus évidente de toute, la petite ourse, car c’est la constellation centrale pour notre planète terre, celle autour de laquelle tourne toutes les autres.
Avec la Petite Ourse, j’obtiens un résultat très intéressant. Les 7 étoiles respectent de manière relativement fidèles les proportions angulaires et les distances. La relation n’est pas parfaite, mais elle est largement acceptable pour poursuivre la validation de l’hypothèse de William Gadoury. Il est aussi amusant de constater que cette reproduction de constellation se trouve au centre du monde Maya. La petite Ourse est la constellation du centre du ciel.
Les différences angulaires et distances peuvent s’expliquer de plusieurs façons. Compte tenu de la surface des ces villes Mayas, on peut faire varier un peu les points. Les difficultés sur le terrain pour implanter les monuments. On ne va pas construire une ville dans un Lac, sur un sol marécageux, ou instable. Peut être que nos ancêtres Mayas ne disposaient pas des outils de mesure assez sophistiqués pour reproduire fidèlement les constellations. Il est aussi possible qu’en 3000 ans les étoiles aient bougé un tout petit peu. Dans 50000 ans, la Petite Ourse ne sera plus aussi compatible avec cette carte là. (En revanche, il existe des preuves d’une très grande précision d’implantation sur d’autres monuments sacrés antiques. Il se peut même que les Mayas aient reconstruit sur des sites sacrés plus anciens et qui auraient été balisés par des stèles que l’on trouve en grand nombre, et qui pourraient être des sortes de menhirs issus d’une tradition provenant des peuples mégalithiques dont l’antériorité et le savoir faire en matière de géolocalisation sont évidents).
Évaluation Statistique :
Cette constellation est reproduite à partir des sites les plus importants du monde Mayas, Calakmul, Tika, Caracol…. Si vous voulez tenter une reproduction en France, vous devez tirer au sort parmi les grandes villes de France quelques 117 villes représentant les 117 sites mayas les plus importants. Wikipédia, référence 30 sites majeurs, 90 importants, et environ 240 secondaires dans le monde Mayas.
Il y a très peu de chance pour que nous puissions obtenir cette constellation majeure, avec le même ordre de précision, par hasard si on s’amusait à le faire ailleurs.
Pour tester vous devez tirer au sort 120 villes en France parmi les 900 villes de plus de 10 000 habitants, et ensuite il faut tenter de tracer la Petite Ourse avec 7 de ces villes. Peut être que vous parviendrez à produire une autre constellation qui ressemble un peu à l’originale, avec des proportions nettement moins pertinentes, mais la probabilité qu’on puisse reproduire cette constellation avec la même précision en tirant au sort 117 villes est très faible.
Mon sentiment en guise de conclusion sur cette étude préliminaire.
Ce qu’il faut dire, c’est que les propos des scientifiques qui se sont offusqués, invoquant le scandale, ne proposent pas d’arguments recevables. Il y a bien un caractère universel sur un nombre non négligeable de constellation en relation avec le rythme de la terre. Les Mayas qui ont intégré dans leur architecture des proportions et nombres en relation avec les cycles des planètes, de la terre et de la Lune peuvent parfaitement être allé jusqu’à reproduire des constellations.
La constellation de la Petite Ourse présente, il est vrai une similitude de forme, angulaire et de distances significatives. Il faudrait poursuivre le contrôle dans ce sens afin de valider cette hypothèse qui colle très bien à l’esprit de ces bâtisseurs et scientifiques Mayas. D’autant plus que pour chacune des constellations William explique que l’étoile la plus brillante correspond à la Cité Maya la plus importante. En ajoutant à cela que la Petite Ourse se trouve au centre de l’empire Maya, comme elle l’est au centre du ciel… il y a un grand nombre d’indices d’une planification.
Je pense que son hypothèse est possible, pas à 100 %, mais très probable. Mais il ne faudra pas compter sur grand monde pour tenter de la vérifier. On trouvera surtout beaucoup de sceptiques qui à défaut de reproduire sa démarche vont s’appuyer sur les propos des officiels que la presse interroge… c’est plus confortable.
(Je publierai les autres prochainement, le temps de vérifier certaines coordonnées des cités qui ne sont pas visible de Google Earth)
Les constellations que j’ai testées, (Cassiopée, Orion, Les Pléiades) présentent des similitudes de forme, angulaire et de distances du même ordre que la constellation de la Petite Ourse. En revanche, pour le choix des sites sur certaines constellations, vue des éléments dont je dispose sur les recherches de William, je pense qu’il faudrait définir des modalités de choix des cités, certaines ne me semblant pas forcément judicieuses, car introuvables sur les cartes, il faut disposer de ressources archéologiques très pointues pour les localiser et en évaluer l’importance, ce qui n’est pas évident avec les seules ressources du web.
L’idée de William Gadoury est très judicieuse, n’en déplaise aux scientifiques dont l’argumentation est méprisante et anti scientifique à l’image de :
Marie-Charlotte Arnauld, directrice de recherche émérite au CNRS et archéologue de la Mésoamérique et bla bla bla…
cette histoire de planification de l’ensemble des cités en fonction des constellations est une aberration : les constellations sont des constructions culturelles (il s’agit juste de relier des points), les nôtres nous viennent des Grecs ! […] Inutile de perdre son temps à essayer de situer son nouveau site, car de toute façon, son hypothèse de départ est fausse
Pour ceux qui voudrait s’amuser un peu voici une carte de France avec une centaine de grandes villes, amusez vous à poser la constellation, en respectant les critères suivant :
- Placer la constellation plutôt au centre du Pays.
- L’étoile la plus brillante doit être la 1er ou 2ème plus grande ville de la constellation.
- Avoir une correspondance angulaire et de distance supérieur à 90%
Quand vous aurez réussi, vous pourrez passer à la suivante, et ainsi de suite jusqu’à en obtenir 23.
J’ai moi même fait un essai, je n’y suis pas parvenu, j’ai tracé quelques essais, mais la correspondance angulaire et de distance est très mauvaise. Quant à la taille des villes je n’ai même pas essayé d’en tenir compte, c’est déjà assez compliqué comme ça. Mais peut être que les experts auront plus de réussite que moi à ce jeu là.
Quelques liens utiles :
Avis d’un géomorphologue qui à travailler avec William Gadoury : http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2014-2015/chronique.asp?idChronique=407079
Pour terminer, ne ratez pas ma web conférence du 26 mai à 20 en direct sur CTVM TV, je montrerai que des stratégies de planification en France ont eut lieue à des époques reculées et que la tradition s’est conservée pendant plusieurs millénaires, mais nous n’en avons pourtant jamais entendu parler.
Bien vu Quentin!
Ecoutes ça:
“Pour la 1ere fois, et d’un maniére définitive, nous trouvons dans le traité d’Eudoxe, mis en Vers par Aratus au IVéme Siécle avant notre Ere, l’énumération de 360 Etoiles Boréales, 349 Etoiles Zodiacales et 317 Etoiles Australes, soit au total 1026 Etoiles groupées en 48 Constellations. C’est sur l’étude du Ciel, jointe à des données Mathématiques (utilisation des carrés de chiffres dits magiques) et Hermetiques (interprétation Symboliques des récits Bibliques et Mythologiques) que toutes les Construtions d’Art ont été édifiées.”
Je crois que c’est une bonne piste qui pourrait t’aider…Les Astronomes de l’Epoque ne se servaient peut etre pas de TOUTES les Constellations découvertes aujourd’hui!!
Qu’en dis tu? J’aurais aimé faire tes recherches…mais je n’en ai pas les moyens ni ne sait me servir de ces programmes que tu manipules avec tant d’aisance! Par contre j’ai beaucoup lu!! Bonne continuation, Anne.
Article très intéressant. Une remarque cependant : notre étoile polaire ne marque pas le nord “depuis la nuit des temps” puisque que le pôle nord céleste se déplace. Ceci est la conséquence de la précession des équinoxes. Il y a donc eu plusieurs étoiles polaires. Ainsi au début de l’Ancien Empire Égyptien (vers -3000) l’étoile polaire était Alpha Draconis (Thuban). Durant l’antiquité grecque et romaine, ce fut Kochab qui servit d’étoile polaire.
Depuis un certain nombre de siècles, le pôle céleste de la Terre se rapproche de Alpha Ursae Minoris. C’est pourquoi les navigateurs utilisèrent ce marqueur lorsqu’ils explorèrent le monde à partir du XVe siècle.
Notez que le pôle nord céleste continuera de s’approcher de notre étoile polaire jusque vers l’année 2100, après quoi il commencera à s’en éloigner.
Oui, c’est juste, notre étoile polaire n’indiquera pas toujours le nord. Mais concernant la période Maya, elle était relativement proche encore du nord du ciel. cette constellation tournait très près autour du Pole.
Ce serait super de continuer les vérifications. Toutefois, si j’observe la manière dont vous faites correspondre les constellations (et William aussi manifestement), elles semblent devoir se chevaucher, et toutes s’étendre quasi à travers tout l’empire maya. J’avais pensé initialement que les constellations se limiteraient à chaque fois à des villes connexes, si pas des pyramides connexes, donc sur de bien plus petites distances, quelques kilomètres maximum et non des centaines de kilomètres. On peut se demander en effet comment ils auraient pu respecter des alignements et des distances sur des centaines de kilomètres de végétation dense et de terrain mouvementé.
Oui, mais pour le moment, pour aller plus loin, je butte sur le fait qu’aucune informations précise n’a été publié pour vérifier, j’ai pu retrouver pas mal de ville, mais il m’en manque encore.
Ce qui est triste dans cette histoire, c’est que tout ceux qui ont critiquer et hurler à l’arnaque n’ont pas eut accès au informations non plus. La plupart des critiques dans les médias parlent d’une photos satellite, alors qu’il y en a bien plus… William est en ce moment à Montréal pour une exposition de son travail, si une personne de la bas peut s’y rendre pour prendre des infors, ce serait le top.
Quentin, par chance j’ai lu ton message ce matin. J’ai pu me rendre à l’expo-science dans la dernière heure de visite et malgré l’achalandage j’ai pu trouver et m’entretenir brièvement avec William.
– Selon ce que William m’a expliqué, il a simplement utilisé des acétates sur lesquelles était imprimée une constellation.
– En ‘glissant’ ces acétates sur des cartes du Yucatan, il a pu trouver des concomitances entre des constellations et des sites Maya. Il ne m’a pas spécifié comment il avait choisi l’échelle de ses cartes mais je présume qu’il s’y est pris avec plusieurs échelles.
– Chaque constellation a été étudiée séparément, d’où la superposition partielle entre les différentes constellation. (par exemple, la Petite et la Grande Ourse)
– Les constellations prises dans leur ensemble recouvrent l’ensemble du territoire Maya.
– Concernant la cité supposément retrouvée, plusieurs photos satellites étaient affichées sur son stand. On pouvait y distinguer certaines formes ou structures, mais honnêtement rien de très concluant pour un non-expert.
– Son étude se n’est pas limitée à l’empire Maya. Il m’a montré une carte ou la constellation du Chien était superposée à des sites Incas au Pérou, dont Machu Pichu.
– Il m’a aussi montré une carte avec des sites du sous-continent indien avec une correspondance avec la constellation d’Hercules. La constellation était vaste et s’étendait pratiquement du Bangladesh au Pakistan.
Bonjour.
Mince si j’avais su je vous aurais volontiers demander des renseignements sur les les nom des 117 cités et les constellations, car je ne parviens pas à localiser toutes les cités que William à sélectionnés. Toute ne sont pas sur les cartes touristiques. Certains sites ne se visitent pas malgré leur importance.
Auriez vous pris des photos de ces constellations par hasard ?
A son âge,il aura au moins le mérite d’avoir fait frissonner les scientifiques … Peux de nous pouvons dire que nous étions aussi perspicace a son âge..
A la science de présenter ces études,mais il sera difficile de prétendre que le jeune est totalement dans le champs.Il a ouvert une porte qui conduira sur de nombreuses portes,surtout sur ce qui est enfouis,sous terre et sous l’eau.
Bonsoir Quentin; C’est Dominique JONGBLOED l’explorateur. Pensez vous sortir cette étude au format PDF ? J’aimerai la consulter car je soutiens également William et je trouve votre analyse très pertinente. Merci de me répondre sur mon email. Très bonne continuation et bravo pour cette présentation très claire !
Merci!!
La Presse (Montréal) Publié le 19 mai 2016 à 19h59
Cité maya: William Gadoury récompensé à l’Expo-sciences.
L’adolescent québécois qui a établi une corrélation entre les sites mayas et les constellations a mérité la médaille d’or dans la catégorie intermédiaire du Prix de l’excellence de l’Expo-sciences pancanadienne, jeudi, à Montréal.
En plus de la médaille d’or, l’adolescent originaire de Saint-Jean-de-Matha a mis la main sur une bourse d’admission de l’Université Western en Ontario d’une valeur de 4000 $, sur le Prix d’excellence en astronomie de la Société royale d’astronomie du Canada, assorti d’une bourse de 750 $, et sur le Prix Défi dans la catégorie Découverte.
http://www.lapresse.ca/sciences/decouvertes/201605/19/01-4983355-cite-maya-william-gadoury-recompense-a-lexpo-sciences.php
Vous dites que les constellations sont “universels” mais les chinois par exemple n’ont pas du tout dessinés les mêmes constellations que les grecs. Et non seulement les constellations sont différentes mais elles suivent des principes différents en étant plus nombreuses et de tailles très variées.
Vous dites que le schéma de la petite ourse se retrouve au coeur de l’empire maya … supposez-vous que l’empire maya se soit construit en commençant par l’astronomie pour finir par la construction des villes majeures ?
Vous dites que la correspondance ne tient pas du hasard puisque si on prend la France, on n’arrive pas à trouver la même correspondance … et pourtant W. Gadoury lui même replace la constellation d’Hercules sur le Pakistan.
Son travail est passionné, mais pas nouveau : les recherches d’alignement divers existent depuis le 19ème siècle.
Malheureusement, à force de tourner, changer les échelles, écarter des points pour en retenir d’autres, on finit toujours par trouver une correspondance.
Bonjour. Attention… il y a une grande différences entre dessiner les constellation et s’appuyer sur les groupes d’étoiles. Les chinois on relier différemment les étoiles, mais ils ont utiliser beaucoup d’étoiles en commun aux constellations classique. Ce qui importe, dans ces hypothèse, ce n’est pas de faire les même lignes entre les étoiles c’est d’avoir la même disposition en mode plan.
A mon avis, l’empire Maya repose sur une science bien plus ancienne, qui est celle des bâtisseurs mégalithiques. Ces derniers disposant les éléments entre eux selon des principes géométriques simples et avec une très grande précision angulaire et de distance. Les relation avec les constellation sont à mon avis secondaire et moins précise. Mais oui, les peuples anciens d’Amérique du Sud savaient géolocaliser les villes avec une précision moderne. L’exemple Teotihuacan Cuicuilco et Cholula en est une illustration évidence.
Enfin, il peut y avoir un peu de chance dans les constellations qu’a reproduit William Gadoury, la constellation polaire qu’il propose est précise à 95% au niveau angulaire, c’est statistiquement recevable, d’autant plus que les plus grosses étoiles sont représenter par les plus grosse cité. Cela est troublant.
Depuis la nuit des temps nos ancètres observe le ciel, c’était une préoccupation majeur qui nous dépasse aujourd’hui car nous avons perdu toute relation avec notre environnement. Qui à dejà regarder un lever de lune ? Pas grand monde. Mais il fut des époques ou nos ancètres attachaient une grande importance à tout cela et il est évident qu’ils ont voulu le signifier dans leur science.
Pour le moment, on ne sait pas si William à raison… mais son idée est très pertinente.
Je pense que William a raison, il existait probablement une civilisation plus ancienne qui suite au développement de l’agriculture a trouvé plus de temps à observer les étoiles, et a aussi eu plus de moyens pour “s’amuser” à reproduire les cartes du ciel sur Terre (une fois qu’ils ont pu décoller leurs yeux de la terre ils ont fixé leur intérêt sur le ciel). Effectivement on retrouve partout autour du monde ces correspondances, je crois me souvenir qu’on pouvait également relier tous les grands sites archéologiques (Ile de Paques, Machu Pichu, pays Dogon, Pyramides de Gizeh, Angkor Vat…) sur une même ligne qui suivait un point d’observation optimal d’une étoile (Sirius si ma mémoire est bonne). C’est logique, il faut bien baser une tradition-religion sur un point de référence observable par tout le monde, qui devait déjà être l’objet de fables et légendes anciennes. Il me semble qu’il existe aussi des correspondances entre la carte du ciel et le palais impérial de Pékin.