Les passionnés savent depuis un petit moment que si l’on mesure le périmètre de la chambre haute de la grande pyramide nous obtenons 10 fois le nombre PI en mètre, soit 31,416 mètres. Cette observation permet d’envisager que les bâtisseurs de la grande pyramide connaissaient le nombre « pi » et le « mètre » en tant qu’unité de mesure. Cette observation tracasse certains historiens ou égyptologues. Alors, un des arguments opposés consiste à dire que cela ne marche pas dans la chambre de la reine, et qu’il n’y a aucune information mathématique dans le périmètre de la chambre de la reine.

La vidéo comporte une présentation du 3ème RDV ARTEFACT que nous organisons le 25 février. L’explication concernant la chambre de la raine commence à 6’12”.

En effet, personne à ma connaissance ne s’est penché sur les caractéristiques mathématiques de cette chambre qui mesurerait, d’après ce qu’en disent les spécialistes, 10 coudées de large et 11 sur la longueur (Source : La chambre de Khéops, Gilles Dormion page 236). Pourtant, puisque la coudée mesure 0,5236 m ± 0,0001, cela donne donc un périmètre de 42 coudées royales, mais converties en mètres, cela donne 22 mètres, un nombre entier de mètres.

Or, ceci nous indique qu’il y a un rapport simple entre la longueur d’un mètre et une coudée, il est de 11/21. Certes, cela donne plutôt 0,5238 au lieu de 0,5236, mais il faut replacer cette valeur dans une logique mathématique visant à remplacer les nombres irrationnels par des fractions plus simples à manipuler. Ici, en l’occurrence, il s’agit de la fraction 22/7. En effet, si l’on dessine un cercle de même périmètre que la chambre de la reine, ce dernier aura un diamètre de 7 mètres pour un périmètre de 22 mètres. La chambre de la reine nous indique donc le rapport 22/7 comme approximation du nombre PI.

Mais alors, vous allez nous dire, pourquoi les Égyptiens n’ont ils pas fait une chambres circulaires de 7 mètres de diamètre ? Très bonne question ! Mais, d’une part elle n’enlève rien aux faits exposé ici, et d’autre part, il y a peut être une explication. En effet, l’objectif du concepteur n’était pas seulement de mettre en évidence le rapport 22/7. Car en en choisissant de faire un rectangle de proportion 10 par 11 coudées, cela lui permettait d’intégrer d’autres informations de caractère mathématique. L’usage d’un symbole, permet de donner plus de sens qu’un simple mot. Ici, c’est la même chose, la forme choisie permet d’ajouter de l’information. Car ce faisant, la longueur des diagonales de la chambre mesure 7,784 mètres, ou 14,886 coudées. Nous allons voir que cela n’est pas sans conséquences. Mais avant, il y a une curiosité extraordinaire, c’est que le diamètre théorique de 7 mètres pour le cercle donne 13,369 coudées royales.

Le nombre 13,369 est connu des astronomes… il s’agit du nombre de tours que fait la lune autour de la terre en une année…

Ce qui est fascinant ici, c’est que le nombre 7, qui est connu pour son caractère symbolique et sacré, présente des relations simples avec la terre, la lune et le nombre PI. Il suffit de diviser 7 par 1/6ème de Pi (3,1416/6=0,5236) pour obtenir le nombre de rotations de la lune autour de la terre chaque année. Ceci permet de donner au nombre 7 un caractère véritablement transcendant. 7, c’est le nombre de paumes qui divise la coudée royale, 28 c’est le nombre de doigts. Ce nombre 28 est connu pour son lien symbolique avec la lune. Thot, le gardien de la mesure, l’inventeur des sciences et de l’écriture est une divinité associée à la lune.

Petit jeu concours pour gagner une place à notre événement du 25 février avec Patrice Pooyard et Eric Charpentier :

Divisez le nombre 7, par le nombre d’or. Avez-vous une idée de ce que pourrait être le nombre résultant de cette opération ? Je vous donne un indice, en orientant la question. Qu’est-ce que cette valeur évoque pour un astronome anglo-saxon ? Envoyez votre réponse avec le formulaire ci dessous.