Il est un fait que le novices ignorent en matière d’archéologie, c’est qu’on ne peut pas dater le moment ou une pierre à été taillée et posée sur son socle. Et de fait, lorsque nous n’avons pas de témoignages ou de documents permettant de connaitre la période à laquelle un monument à été construit, nous sommes bien incapable d’estimer sa date de construction.
Ainsi, tout monument antérieur à 2500 ans devient très très dure à dater. Une méthode indirecte consiste à dater des restes organiques à proximité (végétaux, animale) au carbone 14. Ou encore à dater par thermoluminescence les morceaux de poterie retrouvés à proximités. Le gros problème, c’est que rien ne permet d’affirmer que ces éléments organiques et ces poteries ont été déposés ici au moment de la construction, à mois de trouver ces échantillons sous les fondations du monument, ce qui est un peu plus précis.
Mais, il existe une autre technique à laquelle les archéologues s’intéressent rarement, il s’agit de l’archéo astronomie. En effet, certains grands monuments de notre antiquité ont été construit en se basant sur les constellations dans le ciel à un moment précis. Or, c’est en essayant de trouver ce moment précis qu’il est possible de proposer une estimation de la date de conception du plan au sol.
Plusieurs grands sites antiques ont été daté avec ces méthodes : Le site des Pyramides d’Egypte, et la cités d’Angkot Vat. Robert Bauval et Graham Hancock ont montrer que ces sites ont été battis sur la plan de la constellation d’Orion et du Lion pour les Pyramides et de celle du Dragon pour Angkor Vat. (l’archéologie moderne refusent ses datations car elles sont contradictoires avec l’histoire écrite par l’archéologie universitaire, au mieux, ces travaux sont ignorés, au pire, méprisé sans argument.)
L’idée de construire les monuments en les alignant avec les constellations lors des équinoxes et solstices est remarquable. En effet, mettez vous à la place de bâtisseurs désirant inscrire la date de la construction dans un langage universelle. Vous ne pouvez pas employer les chiffres, car rien ne garantie que dans 1000 ans ces chiffres seront encore compréhensibles. De plus la date 2013 par exemple suppose un point de départ, or ce point de départ n’aura peut être plus d’existence dans un millénaire. L’idée de positionner vos monuments en fonction des étoiles est géniale, car le cycle de précession des équinoxes est de 26000 ans, ce qui vous permet d’exploiter une palette de 26000 ans pour indiquer le moment de votre construction.
Installez alors votre statue géante de Lion en face de la constellation du Lion lors de l’équinoxe, et dans 26000 ans, vous verrez de nouveau cette constellation revenir en face de votre statut de Lion. Génial, imparable !
Il se peut aussi que les bâtisseurs choisissent de nous indiquer une date en orientant leur monuments sur des étoiles à une époque antérieure ou futur. Il se peut donc que Angkor Vat nous indique le début du cycle dans lequel nous nous trouvons, le début d’une civilisation ou sa fin. On peut dire la même chose avec le plateau de Gizeh.
Bonjour,
Ceci est très intéressant mais comment savoir s’il s’agit de l’équinoxe de printemps ou d’automne, du solstice d’été ou d’hivers ?
D’avance merci pour votre réponse, Grand merci également pour la qualité de vos recherche.
Cordialement,
Jean-Pierre