La fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle sont marqués par l’émergence du scientisme, du positivisme et du constructivisme, modèles épistémologiques et théoriques rayonnants sur tous les champs de la recherche.
La deuxième moitié du XXe siècle est marquée par un grand renouveau théorique : l’archéologie processuelle jette les bases d’une réflexion anthropologique purement archéologique, déconnectée du postulat historique, et régie par la démarche hypothético-déductive.
La méthode de l’archéologie s’inscrit dans une démarche scientifique, au même titre que les autres sciences palétiologiques. Afin d’appréhender les faits et les comprendre, elle doit passer par l’étape d’induction, puis de déduction et enfin, revenir à l’induction. On fait donc se croiser un processus empirico-inductif avec un processus hypothético-déductif, fondés sur la convergence des sources et une herméneutique.
En découvrant de nouveaux témoins du passé, l’archéologue se doit de pratiquer l’induction. En effet, il faut passer des faits aux idées, des observations aux propositions qui peuvent les justifier, des indices aux présomptions qui les expliquent. En formulant une hypothèse ou en supposant un fait, l’archéologue ne fait donc qu’appliquer une méthodologie scientifique usuelle.
Source Wikipédia