Je passe quelques jours à Florence en Italie. Cette ville est réputé pour sa prolifération artistique à la renaissance sous l’influence d’un très grand sponsor que fut la riche famille De Médicis. Alors certes, il y a des centaines de peintures extraordinaires à voir, mais ce n’est pas cela que j’ai le plus observé. Que dis je ? Que j’ai le plus mesuré. Car la mesure c’est quelque chose d’important quand on veut comprendre les principes et les idées des architectes et bâtisseurs.
Je me suis équipé d’un laser Bosch pour prendre des mesures rapides et précises. Je dispose aussi d’une application théodolite qui me permet de mesurer des orientations, des angles et les coordonnées GPS dans le cas ou l’objet n’est pas visible de Google Earth.
Je mesure en priorité les encadrements en pierre taillée des portes des monuments anciens, c’est a dire du 12 au 17ème siècles. Ceci est intéressant, car la plupart sont des monuments sacrés, des centres du pouvoir depuis plusieurs siècles, tout en étant des chefs d’œuvres d’architectures.
Les bâtisseurs de cette époque là étaient organisées en corporation de métiers qu’on appel aussi les compagnons. Ces derniers se transmettaient leurs savoirs de maitres à élèves, et parfois avec l’obligation du secret des techniques et méthodes, mais aussi des unités de mesures….
C’est justement ces unités de mesure que je cherche à comprendre. Si parfois je n’y parviens pas, en revanche, je constate un très grand nombre de fois que l’unité probable est “LE METRE”. Statistiquement j’ai peu de chance de mesurer des entrées dont la largeur est de 1, 2 ou 3 mètres par exemples. Avec une tolérance de ± 1 cm j’ai 2,5 % de chance de tomber sur une porte qui mesure 1, 2 ou 3 mètres ± 1 cm. Or, sur le terrain, ce n’est pas du tout ce que j’observe. Je trouve trop régulièrement des portes qui mesures 1, 2 ou 3 mètres de large avec une marge d’erreur inférieur au cm. Je n’ai pas fait le relevé exacte, mais je sais que statistiquement je constate trop souvent une valeur en mètre juste.
Toutefois, les bâtisseurs qui faisaient en sorte de ne pas dévoiler toute l’étendue de leur science facilement, ont souvent utilisés des principes d’encodages de l’unité de mesure. J’imagine que les membres d’une même corporation de bâtisseurs étaient en mesure de comprendre l’information.
Voici un exemple : J’ai mesuré un très grand nombre de portes qui mesuraient 1m91 par 3,82 de hauteur. Une douzaine de ces portes sur le même bâtiment de la Galerie des Offices, où se trouve des peintures et sculptures des plus grands artistes de la renaissance.
La première chose qu’on remarque, c’est qu’il s’agit de portes deux fois plus haute que large, bref d’un double carré. Or le double carré c’est une forme géométrique qui sans unités de mesure permet de délivrer des nombres :
Bref, le nombre d’or, son inverse et son carré sont présent dans cette forme géométrique simple. Mais la valeur 5236 qui rappelons le, évoque les 52,36% du volume d’une sphère comprise dans un cube. C’est aussi, si on mesure en mètre, la taille de la coudée égyptienne de 52,36 cm.
Or ces portes, que j’ai mesurées et qui mesurent 1,91 mètres permettent de révéler le “mètre et la coudée”. En effet, l’inverse de 1,91, c’est 0,5236. L’unité de mesure ici, c’est le mètre, et ce n’est pas par hasard que ces bâtisseurs ont dimensionnés les portes de sortes que la largeur “en mètre” soit l’inverse de la coudée. Quant à l’inverse de la hauteur, 3,82, il évoque tout simplement 0,2618 qui est le carré du nombre d’or.
C’est très amusant de retrouver à Florence cette référence à la coudée égyptienne dont on dit qu’elle est celle des pyramides de Gizeh. Mais le plus drôle, c’est qu’il y a une pyramide à Florence, je suis tombé dessus par hasard… une belle petite pyramide dans un parc qui n’est pas touristique du tout.
Oui, je sais vous aimeriez savoir combien elle mesure ! Et bien j’ai mesuré pardi. Mais ce n’est pas une réplique des Pyramides du plateau de Gizeh. Elle mesure 12,3 mètres pour une hauteur de 8,78 mètres (pente de 55°). Je ne sais pas du tout de quand elle date? C’est une construction récente du dernier siècle très probablement. On y trouve aussi à l’entrée du parc, deux sphinx qui se font face. Bref, les décorateurs de la ville de Florence se sont lâchés. (coordonnées : 41°46’47” Nord et 11°13’31” Est.).
Bien que par curiosité j’ai tenté de voir si on pouvait détecter des rapports de proportions évoquant le nombre PI, PHIE et autres choses de ce style là, je n’ai rien trouvé. Comme quoi, on ne trouve pas ce qu’on veut avec un objet comme celui là.
Par contre, il y a dans la ville de Florence des monuments majeurs qui ne sont pas disposés au hasard, les positions qu’ils occupent les uns par rapport aux autres révèlent une géométrie volontaire de la part des bâtisseurs.
Tous ceci sera développée dans une petite vidéo, ainsi que les autres exemples étonnant des portes que j’ai pu mesurer.
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