ÉRATOSTHÈNE : Le mythe d’un savant grec qui aurait mesuré les dimensions de la Terre au IIIè siècle avant notre ère bat de l’aile. Il est bien plus vraisemblable que ce dernier, en tant que conservateur de la grande bibliothèque d’Alexandrie, ait trouvé des informations sur une méthode égyptienne antérieure de plusieurs millénaires, permettant de mesurer notre belle planète bleue. Le récit que l’on fait de ce savant, relayé dans les livres d’histoire ou de mathématique, à la télévision et partout sur le Web… est tout simplement FAUX.
La lecture des articles du chercheur anglais Christian Irigaray, ainsi que ceux de l’égyptologue Allemand Guyla Priskin, m’amène à vous proposer une synthèse de leurs découvertes fascinantes et ignorées, qui viennent alimenter les démonstrations que les nouveaux chercheurs alternatifs proposent, à savoir que les anciens avaient déjà mesuré la Terre avec une haute précision, fait qui se trouve être en totale contradiction avec l’idée que nous nous faisons du niveau de science qu’ils avaient atteint.
Tout d’abord, la méthode théorique qu’aurait employée Ératosthène est la suivante :
Il aurait constaté que lors du solstice, il n’y avait pas d’ombre à midi à la latitude de Syène dans le sud de l’Égypte. En mesurant ensuite (le même jour) la longueur de l’ombre à Alexandrie lorsque le soleil était à son point le plus haut, il en aurait déduit la longueur de l’arc de méridien entre Syène et Alexandrie.
Ensuite, c’est en comptant les pas d’un chameau que ce dernier aurait déduit la longueur de cet arc de méridien, et donc les dimensions de la Terre… ben voyons ! Et la marmotte elle emballe le chocolat…
Franchement ! Nous faire avaler un truc pareil, c’est vraiment nous prendre pour des demeurés. Et pourtant, dans tous les bouquins, dans les reportages télévisuels et partout sur la Toile, vous trouverez des centaines d’explications fumeuses expliquant donc l’exploit de se savant grec… comme quoi, sa méthode d’investigation était déjà formidable pour l’époque… mais nous, les modernes, nous serions vraiment les plus forts, parce que nous, nous connaissons la taille précise de la Terre…. nous, ah ah ah !
Décortiquons un peu cette blague avec l’aide de Christian Irigaray
- Premier point : il y a 2200 ans, lorsque vivait Ératosthène, il était impossible qu’il n’y ait pas d’ombre à Syène lorsque le soleil se trouvait à son Zénith, le jour du solstice. À cette époque, l’inclinaison de l’axe de la Terre ne permettait pas cette observation, qui est reprise pourtant partout à propos de cette vieille mesure terrestre. C’est en -3500 environ que cela fut possible… d’emblée, le récit qui est fait ne tient pas sur ses bases. Il fallait descendre 40 km au sud pour observer au moins une fois par an l’absence d’ombre à midi.
- Deuxième point : Alexandrie et Syène ne sont pas sur le même méridien, ce qui rend le calcul de la distance compliqué. Sachant en plus que le récit d’Ératosthène ne mentionne pas le calcul de longitude, on peut sérieusement douter de la mesure qu’il fit.
- Troisième point : La longueur du stade dont fait mention ce savant grec est une hypothèse, rien ne permet de garantir que le stade dont il parle mesure 157,5. Les arguments pour définir cette mesure restent hypothétiques et discutables.
- Quatrième point : Mesurer la distance entre Syène et Alexandrie en comptant les pas d’un chameau, c’est vraiment nous prendre pour des pigeons. Le chameau n’avance pas droit, la nature du sol est variable, l’itinéraire n’est pas linéaire, et il y a quelques 25 km entre les deux longitudes, qui ne sont pas évoquées. La distance en ligne droite entre Syène et Alexandrie étant de 840 km, les chameaux ont forcément parcouru une distance plus longue.
Bilan : Non seulement, le récit est faux et incomplet. La date ne correspond pas, et la position de ces deux villes rendent le calcul de la distance impossible, car il faut aussi tenir compte de la longitude qui n’est pas évoquée dans le récit. Quant à la méthode de mesure de la distance entre Syène et Alexandrie, cela est tout simplement fantaisiste.
En réalité, il est plus probable qu’Ératosthène ait tenté de vérifier une mesure de la Terre déjà réalisée par le passé, ou de reproduire des calculs qu’il aurait pu consulter dans la grande bibliothèque d’Alexandrie, qui consignait à cette époque une grande partie des savoirs de l’Égypte pharaonique, voire de l’Égypte pré-dynastique.
En ce sens, l’égyptologue allemand Gyula Priskin signale que les égyptiens attribuaient à la valeur de 106 Iterou (1 Iterou = 20000 coudées royales) l’équivalent de 1/36è de la circonférence de la Terre. Soit : 106 x 20 000 coudées = 1/36è de la circonférence du méridien de la Terre à 99,9% de précision. Cette information est solidement étayées par le chercheur Allemand, étant inscrite dans les pierres d’un temple égyptien (voir le lien en bas de l’article).
Mais bien avant les publications de ces égyptologues, avant même mes propres trouvailles et celles d’autres chercheurs contemporains, (académiques ou alternatifs), de minutieux savants avaient découvert que les anciens connaissaient les mesures de la Terre. Ainsi, les premiers Égyptologues Français, Jomard (exposition du système métrique des Égyptiens) et Gosselin, avaient constaté et démontré que les Égyptiens n’étaient pas en reste sur ce point. Ci-dessous, un extrait des conclusions de Jomard, après ses études métrologiques effectuées sur le sol égyptien.
Par exemple, Jomard explique que le périmètre de la pyramide de Khéops indique la valeur du degré du méridien terrestre. En effet, ce périmètre mesure avec son socle exactement 30 secondes d’arc du méridien, avec une précision que nous pouvons vérifier de nos jours, constatant que la relation est de l’ordre de quelques cm d’erreur sur plus de 925 mètres.
Ci-dessous, deux diapositives extraites de ma conférence sur La Mesure des Anciens, et que vous pouvez retrouvez ici.
J’y démontre que le périmètre de la grande pyramide, avec ou sans le socle, sert à indiquer la valeur du degré de méridien moyen, et ce à la latitude de l’Équateur, révélant ainsi que les Égyptiens connaissaient exactement la forme la de Terre, qui y est sensiblement aplatie.
Bref, il serait temps que l’on arrête d’enseigner des inepties à propos de la première mesure approximative de la Terre. Bien des éléments démontrent que cela avait été fait avec une précision moderne, plusieurs millénaires avant J.C. par un ou plusieurs peuples (par les égyptiens de façon certaine), cultures dont nous sous-estimons grandement les connaissances.
Pour moi, il est évident que nos lointains ancêtres avaient déjà développé des mathématiques et des connaissances en trigonométrie et géométrie sphérique. Mais ils avaient aussi pu développer des outils et des méthodes de mesure d’une très grande précision, d’une précision moderne à vrai dire, perdue au fil des siècles puis acquise de nouveau à partir du 19è siècle et 20è siècle de notre ère.
Le niveau requis en mathématique pour réaliser ces calculs est de l’ordre du Bac +2 ou +3. Un terminal scientifique ne saurait résoudre ce problème. Il faut aussi développer des outils de métrologie très précis, que les techniciens en métrologie n’ont pu mettre en œuvre qu’à partir du 18è siècle. À cela s’ajoute la compréhension de phénomènes physiques tels que la réfraction de la lumière dans l’air et la gravimétrie, pour estimer les altitudes, par exemple…
En conclusion, nous méconnaissons largement les connaissances et la science des anciens. Affirmer naïvement que les égyptiens ne connaissaient pas le nombre PI au prétexte que cela n’est pas écrit dans les infimes bribes de documentation qui nous sont parvenues à ce sujet, c’est comme dire que le soleil n’existe pas en ne pouvant scruter que deux ou trois étoiles dans la Voûte nocturne…
Références :
L’héritage des Égyptiens dans la mesure de la Terre, par Gyula Priskin
Bravo Quentin pour cet article , et encore merci pour ton partage , et …. cette recherche de la VERITE et sa défense !!!
Il n’y a pas de vérité en sciences, il n’y a que des théories, plus ou moins vérifiées, qui s’en rapproche plus ou moins.
Ceci est encore plus vrai en Histoire puisqu’on ne peut pas observer le passé de manière directe, mais juste ses traces.
Quentin Leplat semble en avoir conscience, ce qui est très bien.
En tant qu’observateur, nous devons en avoir aussi conscience, pour ne pas nous faire manger le cerveau par des bonimenteurs et autres illuminés et leur théories fumeuses d’apparence bien construite. Il faut toujours se méfier des chercheurs ou pseudo chercheurs qui clament leur vérité seul contre tous surtout quand les autres sont des cons.
Ératosthène hérite en effet d’une mesure. Dans votre article vous insistez sur le corpus égyptien du museion, la bibliothèque d’Alexandrie dont il était directeur. Il convient d’évoquer également le corpus mésopotamien rapatrié par les soldats d’Alexandre Le Grand à Alexandrie après la conquête de Babylone en 331 av. J-C
La mesure de la terre dépend évidemment du patron métrologique retenu or le patron métrologique découle de deux démarches :
1. une modélisation
2. l’établissement d’une mesure physique conforme à cette modélisation.
Dans le cas de la mesure de 252 000 stades attribuée à Ératosthène telle que décrite par Dieter Lelgemann, ancien directeur de l’institut de géodésie de Berlin
https://www.fig.net/resources/proceedings/fig_proceedings/athens/papers/wshs1/WSHS1_1_Lelgemann.pdf
le méridien mesure 252000 stades -soit 7 SAR sumériens (7 x 3600).
Cela correspond à une modélisation du cercle en 360 degrés, chaque degré valant ensuite 70. Le méridien n’est pas circulaire mais on fait comme s’il était circulaire : c’est encore le cas aujourd’hui avec un globe terrestre. Nous savons que la terre est aplatie aux pôles mais nos représentations du globe dans les salles de géographie sont des sphères. À partir de quoi, le méridien mesure 90° de l’équateur à chacun des pôles et l’équateur mesure 360 degrés de longitude, chaque degré de longitude correspond idéalement à 70 stades.
La terre ne mesure pas exactement 40 000 kilomètres, elle mesure IDÉALEMENT 40 000 kilomètres ou 216 000 stades italiques ou 21 600 milles nautiques ou 252 000 stades “d’Ératosthène”.
Cette convention posée, si on modifie l’un des étalons physiques, on ne bouleverse pas le système de conversion mais on bouleverse le système d’équivalence entre les patrons physiques correspondant aux différentes mesures.
La convention selon laquelle un mille nautique correspond à 1,852 kilomètre est une valeur approchée par excès puisque le rapport idéal est de 50 / 27, soit 1,851851….
Les Sumériens avaient résolu ce problème en recourant non pas à une mesure approchée arrondie du rapport 50 / 27 mais en partant d’une mesure de l’équateur en base 60, le SAR GAL, 60 x 60 x 60 = 216 000. La mesure qu’ils utilisaient alors n’était pas le rapport 5 / 27 mais 37037 / 200. Selon ce raisonnement, un quart du méridien terrestre ne mesure pas 1 000 000 de décamètres comme nous l’envisageons aujourd’hui mais 999 999 décamètres. L’équateur terrestre mesure alors 3 999 996 décamètres contre 4 millions de décamètres dans notre système moderne. Ils utilisaient une valeur ou l’autre selon les applications.
Ces données étaient détenues par une caste très restreinte de hauts scribes, leur transmission s’effectuait exclusivement à l’intérieur de la caste un peu comme dans une société aujourd’hui, un employé n’a pas le droit de communiquer à l’extérieur le know-how développé par la firme dans laquelle il travaille.
L’auteur de cette réflexion est Fernando Bucho Sastre, artiste et intellectuel espagnol décédé en 2015.
Bien cordialement,
A-L L-G
Erratum :
le méridien mesure 252000 stades -soit 70 SAR sumériens (70 x 3600). (et non pas 7 SAR).
Chaque degré mesure alors 700 stades (et non 70).
je suis depuis quelques annees …quel boulot …magnifique article,,,,….merci quentin …longue vie …la source avec toi
Bonjour,
Bravo pour ce travail formidable! Les dogmes ont la peau dure, il est difficile de les abattre!
Je remets ci-dessous (légèrement complété) le commentaire (en attente de modération) que j’ai laissé la semaine dernière à l’article du 2 juillet 2017 de ce même site (article intitulé “Extrait du compte-rendu de la campagne d’Egypte tome 7, exposition du système métrique des anciens égyptiens”):
Cet extrait des conclusions de Jomard est consécutif à l’expédition française d’Egypte de 1798, donc après la mesure du méridien terrestre par Méchain et Delambre (les résultats de cette mesure ne furent cependant publiés qu’en 1799).
Ces conclusions sont à rapprocher du livre d’Alexis-Jean-Pierre Paucton, qui lui a été publié en 1780, donc avant les mesures de Méchain et Delambre. Le livre de Paucton a même précédé le rapport de l’Académie des sciences du 19 mars 1791 qui devait aboutir aux mesures de Méchain et Delambre:
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8tre#Première_définition_du_nouvel_étalon_de_mesure
C’est en effet par ce rapport de 1791 que l’Académie des sciences préconisait de baptiser mètre une unité de longueur basée sur une partie du méridien terrestre.
Mais Paucton écrivait déjà en 1780 (page 6 de son introduction) :
« Mais ne nous plaignons point de la négligence des Anciens à nous faire passer l’étalon de leurs mesures ; ils nous l’ont conservé, en premier lieu, sur un monument aussi durable et aussi inaltérable que la roche monolithe dont on a parlé : ce monument est la grande pyramide d’Egypte; et, en second lieu, sur un module pris dans la nature, aussi ingénieux et aussi exact que la mesure du pendule, c’est celle d’un degré du méridien. Ces deux moyens de rétablir les mesures de l’antiquité, lesquels donnent précisément les mêmes résultats, seront la base fondamentale de nos calculs métriques, de sorte que nous osons nous flatter qu’il ne restera aucune incertitude sur la restitution complète des anciennes mesures. »
Et plus loin (page 102) :
« On n’avait pas encore bien vu que les anciennes mesures avaient été étalonnées sur un prototype invariable, pris dans la nature même, et auquel nos mesures actuelles ont également un rapport connu. L’Egypte conservait le module authentique de cette mesure universelle, et c’était à ce module que les Grecs, comme Pythagore, confrontaient et justifiaient leurs mesures qui devaient y avoir un rapport fixe et assigné. C’est donc sur cet étalon inaltérable qu’il faut mettre en parallèle les mesures de l’antiquité avec les nôtres, et pour constater que les Anciens ont été exacts dans la vérification de leurs mesures sur cette mesure fiducielle, nous ferons intervenir en preuves les mesurages divers des monuments anciens actuellement existants.
Le prototype ou étalon naturel auquel les Anciens avaient rapporté leurs mesures, est la mesure de la Terre. »
Par chance, ce livre d’ Alexis-Jean-Pierre Paucton a été réédité !
https://www.decitre.fr/livre-pod/metrologie-ou-traite-des-mesures-poids-et-monnoies-des-anciens-peuples-des-modernes-ed-1780-9782012589414.html
Il est également téléchargeable sous divers formats :
https://archive.org/details/mtrologieoutra00pari
D’où Paucton tirait-il ces connaissances ? Comment savait-il déjà en 1780 que la mesure du méridien terrestre était précisément contenue dans la Grande pyramide de Gizeh ? Peut-être ce savoir a-t-il été conservé secrètement, comme le pense par exemple Sylvain Tristan, tout au long de l’histoire.
Effectivement mè ridien terrest tre, contient le mot mètre !
Bernard
Merci Philippe pour cette précieuse référence : elle est capitale. En allant vérifier vos citations, j’ai trouvé dans le plan de l’ouvrage ce passage très important qui les complète :
“Le premier Chapitre expose le résultat des observations faites par les Géomètres modernes tant sur la longueur du pendule qui bat les secondes de temps, que sur la grandeur des degrés du méridien ; fait voir qu’une Mesure universelle prise dans celle d’un degré du méridien, ne seroit pas moins parfaite que celle qu’on régleroit sur la longueur du pendule à secondes ; prouve que les Anciens avoient un étalon naturel de mesure, pris dans la grandeur d’un degré du méridien, & que dès les temps les plus reculés, à remonter même avant la fondation de Ninive, de Babylone & des Pyramides d’Egypte, la circonférence de la Terre avoit été mesurée aussi exactement qu’elle l’a été dans ce siècle ; démontre que cet étalon immatriculé dans la nature & de la valeur de la quatre-cent-millième partie d’un degré du méridien, étoit universel et commun à l’Asie, à l’Afrique & à l’Europe, à quelques exceptions près : qu’il étoit celui des Perses, des Arabes, des Juifs, des Egyptiens, des Espagnols qui l’on conservé jusqu’à ce jour presque dans son intégrité, des Gaulois, des Bretons et des Germains ou Allemands, chez qui on le retrouve encore aujourd’hui dans la plupart des Villes les plus considérables ;”
https://archive.org/details/mtrologieoutra00pari/page/n13
Ce passage montre clairement que la partition en 4 (décimale) et en 360 (sexagésimale) du méridien était la base du calcul antique, qu’il était parfaitement connu des scientifiques avant la révolution française, que ces derniers étaient tout à fait conscients qu’il remontait aux temps les plus reculés, qu’il s’était transmis jusqu’à cette époque et qu’il était observable dans les monuments anciens mais aussi dans les villes les plus considérables un peu partout de par le monde.
Cette source est un précieux jalon qui permet de balayer d’un revers de main l’argument spécieux de l’anachronisme, fallacieux prétexte pour ne pas valider les relevés de Quentin Leplat et d’autres chercheurs.
Les révolutionnaires français sont les “inventeurs” du mètre comme on dit de quelqu’un qui découvre un trésor dans son jardin qu’il en est “l’inventeur” : ils ne firent que restaurer le volet décimal d’une mesure vieille comme le monde ou presque et se gardèrent bien de révéler leurs sources.
A-L Le Goff
Dommage que ce riche article ne soit pas rédigé sur un ton plus modeste, cela le décrédibilise grandement. Le style fait que l’on a l’impression de tomber sur quelque chose de conspirationniste… Je ne m’intéresse par vraiment à ce sujet et ne suis que de passage, mais laisser entendre qu’Ératosthène ait pu compter chaque pas d’un chameau pour mesurer la distance et s’en gausser est un peu “léger”. Des textes antiques remettent déjà en cause ce passage et évoquent par exemple les arpentages réalisés à l’époque. Je comprends bien qu’il est plus facile de décrédibiliser ce que l’article remet en question avec une histoire de pas de chameau, mais ce qui est décrit comme une vérité dogmatiquement défendue par les historiens “officiels” n’en est donc pas du tout une.
Bonjour.
Remarque accepté.
Mais vraiment, cette histoire nous est conté de manière tellement féérique que je n’ai pas pu me retenir.
Par contre, pouvez vous me préciser les textes antiques qui parlent de l’arpentage réalisés dans l’antiquité ?