Petit Précis de Géométrie Ancienne
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Pour la petite histoire
J’ai eu le plaisir de préfacer le premier livre de mon ami Pierre Coussy. Nous nous sommes rencontré grâce à Patrice Pooyard qui a mi en relation des chercheurs amateurs, non moins dénués de compétences diverses de haut niveau. En effet, Pierre est un ingénieur, qui maitrise les mathématiques et les sciences physiques, et avec lequel j’ai travaillé pour élaborer des petits outils de recherche en métrologie et géométrie mégalithique.
Par exemple, nous avons élaborer un outils statistique visant à mettre en évidence l’emplacement non aléatoires des pyramides Égyptiennes les unes par rapport aux autres. Cette publication a fait couler beaucoup d’encre. Il est vrai qu’elle a rendu nerveux des groupuscules d’internautes qui s’autoproclament détenteur de la vérité vraie. Howard Crowhurst avait déjà démontré que les Pyramides en Égypte étaient disposées suivant des principes modulaires à grande échelle. Mais nous avons remis une couche en utilisant l’outil des scientifiques modernes, à savoir les statistiques et probabilités… C’est cela, qui à rendu fou les zététiciens, adeptent des statistiques et probabilité. Ils furent mi au pied du mur avec leurs propres armes.
J’ai fait découvrir le travail de Howard Crowhurst à Pierre, et c’est beaucoup à ce dernier que Pierre doit son inspiration de rendre pédagogique les principes de l’architecture géométrique des anciens. Une conférence portant sur le site mégalithique du Manio a définitivement convaincu Pierre que Howard avait les clefs pour comprendre le monde ancien. Son premier livre va devenir incontournable pour toutes les personnes qui souhaitent étudier les monuments anciens et tenter d’en comprendre l’organisation. Ce qui permet d’en percer les secrets les plus improbables !
Je sollicite régulièrement Pierre lorsque j’ai besoin d’évaluer la pertinence des observations que je peux faire. Pierre m’a beaucoup aidé à développer des calculs de probabilité qui sont utiles pour éviter de s’embarquer parfois dans des interprétations bancales. Bien entendu, à force d’expérience et de méthode on peut se passer de faire des calculs alambiqués, et l’ouvrage de Pierre sert justement à cela. Il vous donne les bases mathématiques des principes géométriques de l’architecture des anciens.
Bonjour,
au-delà des formules à base d’arctangentes (qui fonctionnent très bien en première approche, je ne le nie pas) le véritable cadre mathématique adapté à la géométrie mégalithique est l’arithmétique de Gauss. Il correspond même si parfaitement que je me demande si ce n’est pas ça que les “mégalithiciens” utilisaient au temps jadis…
En quelques mots, on associe à chaque rectangle axb un nombre a+bi appelé affixe, où i est une “unité imaginaire” définie par i² = -1.
Ajouter les angles revient alors à multiplier les affixes : par exemple pour ajouter l’angle 26,56° du double carré et l’angle 18,44° du triple carré, on multiplie (2+i)x(3+i) = 2×3 + 2xi + ix3 + ixi = 6+2i+3i-1 = 5+5i ; on obtient l’affixe d’un carré 5×5, c’est-à-dire un angle de 45,00°.
Dans ce nouveau cadre, on obtient immédiatement de nouvelles notions arithmétiques comme celle d’affixe ou d’angle premier : un affixe a+bi est premier lorsque sa norme p=a²+b² est un nombre premier. C’est le cas pour le carré (1²+1²=2) et pour le double carré (2²+1²=5) mais pas pour le triple carré (3²+1²=10) qui se décompose en éléments plus simple (un carré moins un double carré).
Il existe aussi une arithmétique jumelle où le nombre j tel que j²=-1-j remplace i, et qui décrit une géométrie à base de triangles équilatéraux. Tout le monde connaît le fameux triangle 3-4-5 qui possède un angle droit, mais qui s’intéresse au triangle 3-5-7 qui possède un angle de 120° ?
Bref, je pense sincèrement que les entiers de Gauss devraient de faire partie du bagage théorique de tout chercheur en la matière, tout comme Google Earth fait partie de son bagage de terrain 🙂
Je découvre votre commentaire et c’est une excellente piste pour aller plus loin.
J’utilise effectivement les nombres complexes dans le livre pour démontrer la formule d’addition des arc-tangentes, en laissant toutefois cette démonstration en annexe car pour le grand public, les nombres complexes sont loin d’être une notion familière.
J’explorerai toutefois les informations que vous donnez là. Peut-être seront-elles l’occasion d’une réédition revue et augmentée du Petit Précis, même si ça n’est pas pour tout de suite car je travaille sur un autre ouvrage.
Merci à vous.