PRINCIPE DE L’ASTRO-GEOMETRIE… LA BASE DE LA SCIENCE ANCIENNE

Introduction :

Cet article a pour but de poser les bases des principes de cette approche scientifique nouvelle que nous appelons “astro-géométrie”.  Comme l’archéo-astronomie en son temps, l’astro-géométrie vient bousculer les méthodes d’investigations classiques de la recherche en histoire et archéologie.

Les archéologues et les historiens, ont mi très longtemps pour accepter les découvertes et méthodes de l’archéo-astronomie. Le livre de Félix Gaillard, “Astronomie préhistorique” paru à la fin du 19ème siècle fut très mal accueillit par la communauté scientifique. Pourtant, les faits qu’il rapporte sont simples et exact. Même si à ce jour, les archéologues refusent pour la majorité, d’envisager que les mégalithes aient quelques choses à voir avec l’astronomie, la plupart des historiens et archéologues ont admis que les espaces sacrés (temples, monuments funéraires ou religieux….) sont orientés en fonction de phénomènes solaires. Il s’agit entre autre des solstices, des équinoxes, et parfois de date de fêtes particulières propre à la culture étudiée.

A l’heure actuelle, nous affirmons, avec une poignée de chercheur dans le sillage de Howard Crowhurst, que l’astronomie n’est qu’un des aspects de la science ancienne, et que “les anciens” ont aussi intégrés des paramètres géométriques, métrologiques et numériques. Cette combinaison de paramètres délivre des informations que nous pouvons comprendre en limitant les interprétations hasardeuses. Parmi, ces chercheurs qui emboitent le pas de la méthode de Howard Crowhurst, il y a Alan Becquet, Eric Charpentier, Pierre Coussy et moi même… et peut être d’autres chercheurs qui ne publient pas encore leur recherche.


Quelle est donc la méthodologie en astro-géométrie ?

Lorsque nous souhaitons étudier un lieu important, telle que le plateau de Gizeh en Égypte, l’Ile de Pâques, la cité de Angkor Vat, les alignements de Carnac en Bretagne….  nous devons commencer par nous poser une question :

  • Ou se lève le soleil et la lune lors des solstices et des lunes majeures et mineures ?

Puis, une seconde question intervient immédiatement.

  • Quel est l’angle d’azimut du lever solaire à cette latitude ?

Prenons quelques exemples :

  • En Égypte, sur le plateau de Gizeh, l’axe du lever de soleil est de 28,07° ± 0,05 par rapport à l’Est.
  • Dans le secteur de Carnac en Bretagne, l’angle du lever de soleil est de 36,87° ± 0,05 par rapport à l’Est.
  • Sur l’Ile de Pâques, l’angle est de 26,56° ± 0,05.
  • A Angkor-Vat au Cambodge, il est de 24,09°, comme au Machu-Picchu.

La troisième question à se poser est  : quelles sont les caractéristiques de ces angles ?

C’est à ce moment là qu’intervient la géométrie. En effet, ces angles sont ceux des figures géométriques simples.

  • 28,07° est l’angle d’un triangle rectangle en nombre entier, le 8 15 17, c’est à dire que l’angle formé entre le coté 8 et le coté 15 de ce triangle est de 28,07°.
  • 36,87° est l’angle d’un triangle rectangle en nombre entier, le 3 4 5, c’est à dire que l’angle formé entre le coté 3 et le coté 4 de ce triangle est de 36,87°.
  • 26,56° est l’angle de diagonale d’un double carré.
  • 24,09°, est l’angle formé par un rectangle de petit coté qui vaut une unité de longueur et dont le coté long vaut 2,236, soit la racine de 5. Ou plus simplement il s’agit de la diagonale rabattue du double carré qui sert à créer un nouveau rectangle long.

On peut aussi chercher les azimuts lunaires, car la terre présente deux astres majeurs dont la périodicité est simple et varient très peu dans le temps, il s’agit du soleil et la lune.

Maintenant, il faut tenter de voir si les monuments que nous étudions ont un rapport avec la géométrie formée naturellement par le soleil…. et ou la lune…

Par exemple, en Bretagne, le quadrilatère de Crucuno est un rectangle de proportion 3 par 4 et la diagonale indique les axes solsticiaux… Nous avons ici une occurrence de faits qui relient la géométrie et l’architecture avec l’astronomie.

Autres exemples :

En Égypte, le temple de Karnak à Louxor, est orienté de 26,5°, exactement dans l’axe du coucher solsticiale de juin.

A Gizeh, l’angle d’azimut des chaussées processionnaires devant les pyramides de Khéops et Khéphren indiquent 14,04°, soit le 1/2 angle de 28,07. De fait, les deux angles ouvert forme exactement l’angle solsticiale du lever solaire en Égypte.

L’astro-géométrie, c’est donc la présence d’une architecture géométrique qui coïncide avec des axes de coucher ou lever astronomiques majeurs.


Pour aller plus loin, il faut se pencher sur les orientations secondaires. Par exemple, pourquoi la chaussée de Khéops et Khéphren est orienté de 14,04° , soit la moitié de l’angle solsticiale ? A quelle date le soleil se lève le long de cet axe de 14,04°, et à quoi correspond cet axe en terme géométrique.

14,04° c’est l’axe de diagonale de quadruple carré, et le soleil se lève dans cet axe le long de la chaussée processionnaire de Khéphren le 14 février. Or, le 14 février divise la saison d’hiver en 55 et 34 jours, pour un total de 89 jours. Il s’agit de 3 nombres de la suite de Fibonacci, si bien que 55/34 = 1,618…. le nombre d’or. Dans cet exemple on comprend que les orientations non solsticiales peuvent permettre de diviser la saison suivant des nombres symboliques entier ou irrationnels. Ce type d’exemple abonde, puisque le Temple de Baalkek au Liban répond exactement du même principe, son orientation est identique à celle de la chaussée processionnaire de Khéphren, et le soleil s’y couche le 14 février aussi.

Les orientations des monuments anciens permettent la division de l’espace et du temps en suivant des principes simples qui s’appuient sur la géométrie et les nombres.


Les mesures

Pour aller encore plus loin, il faut s’intéresser aux dimensions de ces monuments et aux distances qui les séparent. Car s’il y a une géométrie modulaire avec des nombres entiers simples, il y a nécessairement une “unité de mesure”.

Reprenons l’exemple du quadrilatère de Crucuno, ce rectangle de proportions 3 par 4 et dont les diagonales indiquent les axes solsticiaux d’hiver et d’été, présente des dimensions de 30 par 40 yards mégalithiques. Les proportions géométriques, les mesures, et l’astronomie sont ainsi reliées en toute simplicité.

L’autre exemple majeur que nous pouvons donner se trouve à Gizeh. A cette latitude, l’astronomie, la géométrie, la coudée royale et les dimensions de la terre sont associées. A Gizeh, l’angle formé par le soleil lors des solstices correspond à celui d’un triangle rectangle en nombre entier, il s’agit du 8, 15, 17. Or, à la latitude des grandes pyramides, une seconde d’arc de méridien mesure 30,8 mètres. Or, si l’on place 8 unités de 30,8 mètres sur le coté opposé du triangle rectangle et 15 sur le coté adjacent, l’hypoténuse mesure 17 x 30,8 =523,6 mètres, c’est à dire 1000 coudées royales.

Pour conclure.

Cette science est totalement ignorée, voir boycotté par les historiens et archéologues. Comment expliquer cela ? Une  amnésie collective est possible, mais ce n’est pas la seule raison. Le développement de cette science remet en cause toute la vision que nous avons de l’histoire. Car ce que nous découvrons avec cette méthode révèle des connaissances astronomiques, géodésiques, mathématiques, scientifiques d’un niveau tout simplement prodigieux. Cela ne colle pas à la vision que nous avons des premières civilisations… La science d’aujourd’hui est incapable d’expliquer cet anachronisme, autrement qu’en ignorant les faits et en tentant de les nier.

Il convient aussi de préciser que cette méthode est très peu employé par les chercheurs amateurs qui publient pourtant des livres, des films, qui tiennent des blog, se donne à des conférences sur les civilisations anciennes. Cela est regrettable pour plusieurs raisons. J’observe que beaucoup de chercheurs amateurs manquent de méthodologie, et on tendance à sur interpréter des données observables. L’autre inconvénient, c’est que cette disparité des interprétations décrédibilisent la recherche.

J’ai moi même manqué de méthode lors de mes premières publications, et mon premier petit film documentaire “Téotihuacan la Cité des Sciences”, comporte de nombreuses lacunes et de mauvaises interprétations. Plus de la moitié des faits que j’interprétais dans ce premier film son à mettre à la poubelle.

Pour approfondir vos connaissances, je vous conseil un livre :

Mégalithes, principe de la première architecture monumentales.

Voir un Extrait de Mégalithes Principes de la première architecture du monde-2

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2 Commentaires

  1. hello
    Il me semble que si nous nous trouvons dans l’hémisphère nord, le soleil se lève tout à gauche (vers le nord) en juin et plus vers le sud (à droite) en décembre.
    Autre réflexion par rapport au sites sacrés, naturels ou non, alignés sur le lever et coucher du soleil:
    il est logique qu’ils “enregistrent” une énergie spéciale puisqu’ils sont éclairés de la même manière à un rythme régulier depuis des milliers d’années!

    • Je parle donc du premier schéma: “Quel est l’angle d’azimut du lever solaire à cette latitude ?”
      De surcroit, je vous remercie pour toutes ces informations et détails fort appréciés.
      Me réjouis de la suite et du film.

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