Le pont entre les sciences anciennes et la biologie humaine.

Toute la métrologie ancienne, celle qui fut pensée par de lointains ancêtres pour déterminer les unités de longueur, de temps, de poids, d’énergie… furent pensée en fonction de paramètres dont nous ne soupçonnons pas l’ampleur. Je dis souvent, que la coudée royale, le mètre, la seconde furent pensée en fonction de paramètres géodésiques, astronomiques de la terre. Mais ce que je dis rarement, c’est que les paramètres de la physiologie humaine sont aussi impliqué dans cette conception scientifique ancienne. L’ampleur des paramètres physiques que les anciens ont harmonisés est inimaginable au premier abord.

Commençons par le lien entre les mesures anciennes et la taille des Egyptiens.

La taille des anciens Egyptiens a été estimée par plusieurs Égyptologues à partir des momies. Elle semble se situer entre 1m65 et 1m68 selon une équipe de l’Université de Zurich. Une autre étude de Robins en 1970 à partir de 60 momies concluent que la taille moyenne des Egyptiens était de 1m66. Les études concernant la période mésolithique à partir des restes humain (151 hommes et 105 femmes) arrivent aux mêmes conclusion, à savoir une taille de 167,4 cm pour les hommes et 155 cm pour les femmes (moyenne homme femme 161,5 cm). Dans mon dernier livre sur la coudée Nébi de Lisht, je mentionne l’usage des canons de proportions utilisé par les artistes et les scribes Egyptiens lorsqu’ils représentaient l’humain sur les fresques. Le canon de proportion étant une façon de représenter symboliquement les proportions universelles et harmonieuses humaines. C’est une grille de 18 carreaux, valant 3 fois la longueur de la coudée entre les pieds jusqu’à la base du front. Auquel il faut ajouter un 19ème carreaux pour rejoindre le sommet du crâne.

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